J'ai toujours été une jeune femme avec beaucoup d'ambition. J'ai toujours vu très grand ce que les gens voyaient tout bas. Étant donné que je dévorais les bouquins autant que les femmes dévorent le chocolat, je peux vous dire que j'ai toujours rêvé de vivre une belle histoire d'amour, comme dans les romans. C'est mon côté rêveuse qui ne m'aide pas souvent, surtout en tant qu'enseignante. Sinon je pourrais vous dire que je suis quelqu'un de très ouvert et tolérant, et c'est une chose que mes élèves apprécient. Je n'ai jamais eu un seul souci avec eux d'ailleurs, ils m'ont toujours aimés. Il faut dire que je ne suis pas du tout autoritaire, et que je n'ai jamais réussi à l'être, ce qui est assez dérangeant lorsqu'il faut tenir une classe. Néanmoins, je suis également très maladroite, chose pour laquelle mes élèves m'adorent aussi. Il faut dire que je peux dire des choses qu'il ne faut, tout en faisant tomber mes feuilles de cours et en levant ma jupe au passage. Oui, je reste quand même l'un des plus jeunes professeurs et il faut dire que j'adore ce que je fais. Je suis quelqu'un de très passionnée qui a besoin d'aimer ce qu'elle fait, sinon je serais vouée à un ennuie totale pour le reste de ma vie, chose que je trouve insupportable.

Mon histoire n'a pas grand-chose de passionnant à vrai dire, elle est quelque peu banale. Je suis née à New York. Et oui, j'ai eu la chance de voir la statut de la Liberté dès la première ouverture de mes yeux, dans le plus grand des hôpitaux. Je n'ai malheureusement pas pu connaître mon père, qui a abandonné ma mère dès qu'elle a su qu'elle était enceinte. Mes parents étaient très jeunes puisqu'ils étaient en dernière année de lycée. Autant vous dire que mon père n'imaginait pas une seule seconde porter un enfant dans ses bras, en même temps que son ballon de rugby. Entre une bourse pour la fac de ses rêves, et un enfant, il a vite fait son choix. Néanmoins, je n'ai pas fait de l'absence de mon père un handicap, car ma mère qui a très bien réussi sa vie dans l'écriture, m'a aidé à affronter les épreuves de la vie. C'est également elle qui m'a poussé à lire des livres. Puis je suis devenue complètement "accro" et je ne vis que par ça désormais. Après avoir terminés mes études, j'ai travaillé en tant que professeur de littérature française à l'Université de New York, mais ce poste m'a rapidement ennuyé parce qu'il n'y avait aucun collègue qui s'intéressait vraiment aux autres. Alors j'ai postulé un peu partout, pour finalement être acceptée à Miami, ville du soleil. C'est de cette manière que j'ai fait la rencontre de ses élèves et que j'y suis depuis déjà deux ans.

“ J. NATHANIEL KENNEDY ” Nate et moi nous sommes rencontrés sur notre lieu de travail commun : l’université de Miami. Nous sommes tous les deux professeurs, ce qui nous pousse à nous croiser assez régulièrement. Il a tout d’abord commencé par me draguer comme un étudiant de vingt ans, et j’ai trouvé cela assez drôle. Mais il a rapidement compris que tous ces jeux n’étaient plus de notre âge, c’est pourquoi il m’invita à dîner un soir. Voilà comment a commencé notre relation. Nous sommes des amis qui commencent à aller un peu plus loin sans prendre trop de risques parce qu’il faut savoir que le règlement interdit ce genre de relation au sein de l’établissement. Une relation secrète … excitant non ?

“ K. LISBETH JENKINS ” Etant donné que je suis professeur en littérature et que Lisbeth est étudiante dans la même matière, il est évident que nos relations soient plutôt bonnes. C’est une étudiante très investit et je vois bien qu’elle adore la littérature de par ses nombreuses connaissances en romans et poèmes des siècles précèdent. J’aime beaucoup prendre un café avec elle et parler de littérature en dehors de l’université, c’est toujours agréable de voir des étudiants qui s’impliquent vraiment dans ce qu’ils font.

“ L. VANESSA STEVENS ” Comment je connais Vanessa ? Et bien c’est très simple, c’est une ancienne élève à moi. Avant qu’elle ne change de section pour aller en sport, elle était dans ma classe, en littérature. Et je trouvais qu’elle était vraiment très douée, elle faisait beaucoup d’efforts. Mais apparemment ce n’était pas suffisant pour elle, ou alors elle s’est lassée, je ne sais pas vraiment la réelle raison de son départ. C’était une jeune femme toujours de bonne humeur et souriante, mais j’ai remarqué une certaine baisse de morale avant qu’elle ne change de branche d’étude. Et on avait une relation presque amicale, voilà pourquoi je m’inquiète.

“ T. BRIAN SCOTT ” Je n’ai jamais eu Brian comme élève, et heureusement ! C’est un jeune homme très sûr de lui qui pense que le monde est à ses pieds. Je ne dis pas ça parce que sa tête ne me revient pas non, c’est surtout parce qu’il me fait sans cesse du charme et que ça en devient gênant. Je suis toujours mal à l’aise surtout que je n’ai jamais envisagé avoir une relation avec un élève, et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer, surtout que je suis déjà éprise de quelqu'un qui est plus proche de mon âge.

Si vous avez besoin de savoir qui je suis, c'est simple : regardez-moi. Il suffit de regarder mon allure. Vous comprendrez rapidement que je suis un homme qui n'aime pas se prendre la tête, qui préfère profiter des petites choses de la vie. Honnêtement, j'ai toujours été ce mec décontracté qui n'a pas besoin de beaucoup de chose pour être satisfait. J'ai également beaucoup d'humour. Quelque part, c'est peut être ma manière de cacher un manque de confiance en moi, parce que j'ai beau raconter des salades, je n'ai pas tant réussi ma vie que ça. Du moins, je n'ai pas eu la chance de réaliser mes rêves, tels qu'ils étaient. Mais je ne me plains pas, jamais. Je trouve que c'est stupide de se plaindre. Ma théorie de la vie ? " Il y a toujours pire que soi-même " et c'est de cette manière que je vis au jour le jour. D'après moi, il faut se contenter de ce qu'on a et d'en profiter. Pas besoin de chercher plus loin. Malgré mon âge, je suis toujours aussi dragueur et fêtard, mais avec plus de limite, je suis plus raisonnable qu'un adolescent qui veut faire sa première fois dans sa voiture - oui je l'avoue, c'est exactement comme ça que ça s’est passé pour moi -. Je cherche quand même une certaine stabilité, un couple qui vaut le coup d'être vécut.

J'ai toujours eu beaucoup d'ambition das ma vie, mais bizarrement, je n'ai jamais réussi à faire quelque chose dont j'en suis fier aujourd'hui. J'ai perdu beaucoup de temps durant ma jeunesse à me concentrer sur les filles ou les fêtes de lycée. Bien sûr, être enseignant, c'est chose que j'aime beaucoup faire, mais j'ai l'impression de n'avoir jamais quitté les bancs de l'école, comme si cette obsession se retrouvait dans ma vie actuelle. Je suis le deuxième et dernier enfant de la famille Kennedy. Mon frère aîné a toujours été le fils prodige si je puis-dire cela ainsi. Il a toujours fait les bons choix dans sa vie, toujours réussit n'importe quels examens ou épreuves. Il était le bon garçon, et moi au contraire, j'étais le fils raté qu'on soupçonné de ne pas être le fils biologique. Je savais que les études n'étaient pas faites pour moi dès le départ, voilà pourquoi mes notes n'étaient pas glorieuses. J'avais plus de succès auprès des filles, mais honnêtement de nos jours, est-ce que les filles ça vous aide à avoir un diplôme ? Bien sûr que non. Mon frère a toujours été le préféré de mon père, malgré toutes mes tentatives veines d'attirer son attention. Ce n'était jamais assez bien pour lui. J'aurai donné n'importe quoi pour que mon frère disparaisse et que je sois le seul et unique enfant des Kennedy. Je ne savais pas que ces paroles allaient être prises au sérieux lorsque je les avais prononcés devant mon frère. En effet, mon frère est décédé suite à un accident de la route où il n'était pas le responsable, forcément. Je lui en ais toujours voulu, même d'être parti et de m'avoir laissé seul. Mon père ne fit plus attention à rien, et seule ma mère était là pour moi. C'est alors que j'avais pris la décision de prendre ma vie en mains. Je ne pouvais pas tout rattraper, mais j'avais une chance de faire quelque chose pour mon frère : enseigner. Il avait toujours voulu en faire son métier, mais à cause de la pression mise par mon père, il n'avait pas le choix, il devait absolument être un avocat. Je fais ça pour lui, et pour moi.

“ LILY-ROSE WESTERLY ” Je pensais que Lily allait être sous mon charme dès le premier instant, comme toutes les autres filles à qui j’ai pu sortir le grand jeu, mais ce ne fut pas le cas. Elle m’a repoussé à plusieurs reprises pour me faire comprendre que nous n’avions plus l’âge de jouer aux jeux d’adolescents. Alors je l’ai invité à dîner et j’ai passé la plus belle soirée de toute mon existence. J’aimerais que ça marche entre nous, parce que je l’apprécie de plus en plus et qu’elle n’est justement pas comme toutes ces autres filles. En plus, le fait que l’on travaille au même endroit nous facilite la tâche.

“ J. EDWARD ANDERSON ” J’ai rencontré Ed à une soirée étudiante. Je ne suis plus étudiant, certes, mais je suis quand même souvent invité parce que j’ai toujours gardé cette mentalité et cet état d’esprit de « jeune ». Du coup, on a commencé à parler et faire connaissance. Puis j’ai appris qu’il était étudiant à l’université où je bosse. C’est ainsi qu’on a commencé à être ami. C’est un jeune homme très investit dans ses études mais qui a une force de caractère époustouflante. J’aurai voulu l’avoir en tant qu’élève, mais il faut avouer que le droit lui va très bien. En attendant, on continue à se voir en dehors de l’université et à s’éclater en soirée.

“ QUINN-JUDE GREENBERG ” Je trouve que Quinn est une élève vraiment très brillante. Elle est intelligente et a une culture générale des plus parfaites, ce qui est nécessaire pour réussir en histoire. Je dirais même que c’est l’une de mes élèves préférés. Le souci ? Eh bien, je suis bien connu pour être resté « un jeune dans le corps d’un vieux » comme dirait certains de mes élèves et cela attire Quinn d’après ce que j’ai compris. Je n’ai ni l’envie, ni le droit d’aller plus loin avec elle, mais comment lui expliquer alors qu’elle insiste et qu’elle est plutôt démonstrative ?

“ H. LUCAS CALLAHAN ” Lucas fait partie des élèves les plus doués que j’ai pu avoir. Malheureusement son attitude désinvolte et son manque de sérieux ne lui donnent pas de bons points. Je sais qu’il a beaucoup de potentiel mais j’ai l’impression qu’il s’en soucie que très peu. C’est pourquoi j’ai pris la décision de le booster un peu plus, afin qu’il dépasse ses limites et qu’il arrête de penser que tout lui est acquis. Il est beaucoup trop sûr de lui-même et je prends son cas personnellement en main parce que j’étais comme lui plus jeune, et je ne voudrais pas qu’il fasse les mêmes erreurs que moi pour ensuite tout regretter.